Auteur: Alfred de Musset
Date: 1834
Genre: Théâtre
page: 96
SYNOPSIS: On siffle sa première pièce ? Musset s'en moque, il publiera les autres pour son plaisir, insouciant d'aucune règle, sauf celle de ses caprices et de sa fantaisie douloureuse et si légère. Ce sera son " spectacle dans un fauteuil ". c'est pourquoi on ne cessera jamais de jouer ses comédies et proverbes. Dans quel rêve, quel château, quel parc mélancolique sommes-nous ? Le jeune seigneur Perdican devrait y épouser sa cousine Camille, mais en un instant il décide d'aimer une jeune bergère. Soudain dédaignée, Camille, qui ne croyait pas à l'amour, connaît le dépit, la jalousie, l'égoïsme de la passion. Autour d'eux, s'agitent des personnages fantoches d'une cocasserie irrésistible. Dans ce théâtre féérique, on se croise, on se déchire, on s'ennuie, on croit que tout est vain, on triche, on se désire, on souffre jusqu'à en mourir. Comme dans la vie.
MON AVIS: Oui, même pour une personne comme moi qui a horreur de se plonger dans une pièce de théâtre... ce fut une très belle découverte. Musset a réussi a me charmer en ayant une plume très fluide et simple, mais c'est ce qui fait toute le beauté de l'écrit. L'intrigue en elle même est aussi plutôt simple, raison de plus pour découvrir Musset qui se révèle être abordable pour un grand nombre de personnes. Il n'y a donc plus d'excuse.
La seule chose qui m'aura donc déplut, c'est la fin, qui m'a laissé très perplexe et qui n'est pas assez clair a mon goût.
"Adieu, Camille, retourne à ton couvent, et lorsqu’on te fera de ces récits hideux qui t’ont empoisonnée, réponds ce que je vais te dire : Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière ; et on se dit : "J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. " (Acte II, Scène V)
14/20
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Hello, à mes yeux, à la fin, Perdican et Camille sont punis et condamnés à vivre séparés, parce qu'ils ont utilisé Rosette pour parvenir à leurs fins^^
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